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De la classe à la Marche

Chaque automne, avant de fouler les quais, la Marche de l’espoir commence… sur les bancs d’école. De fin août à octobre, nos animatrices et animateurs rencontrent près de 30 000 enfants de 5 à 12 ans du Grand Genève pour parler des droits de l’enfant, à travers des activités pédagogiques et participatives adaptées à leur âge.

En classe, l’atelier débute par une présentation du Pérou et de la région rurale de Cuzco, où l’accès à une éducation de qualité reste limité et la protection des enfants insuffisante. Le manque d’enseignants qualifiés, la faiblesse des infrastructures et la précarité économique poussent certains enfants à travailler dès leur plus jeune âge, les exposant parfois à la traite ou à d’autres formes de violence. Cap ensuite sur la région de Madre de Dios, marquée par l’orpaillage illégal. Dans ces mines d’or, des enfants et des jeunes travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses. En plus de porter atteinte aux droits de l’enfant, cette activité provoque aussi de lourds dégâts environnementaux : déforestation et pollution au mercure.

Marche de l'espoir 2025 - Une petite fille et sa mère qui marchent au Pérou
Une enfant et sa mère au Pérou

Tout au long des animations, les élèves découvrent les actions menées par notre partenaire Amhauta. L’association permet aux enfants de connaître et défendre leurs droits, en développant leur confiance en eux grâce au journalisme radiophonique, au théâtre ou à d’autres activités créatives. Amhauta propose aussi du soutien scolaire, forme les enseignants et les familles à la protection de l’enfance, et s’engage auprès des autorités pour faire évoluer les lois vers un meilleur respect des droits de l’enfant.

L’atelier se termine sur un moment de participation active. Pour faire écho aux activités faites par les enfants au Pérou, l’animateur lance la question : « Et si votre classe avait une radio, de quoi parleriez-vous? »

« Nous venons avec des faits, des histoires vécues et des supports clairs ; les élèves, eux, prennent du recul et relient ces réalités à leur propre vécu. En 45 minutes, nous éclairons les enjeux. La Marche, ensuite, les traduit en actes concrets où les élèves deviennent actrices et acteurs de changement, et éveillent en eux un sentiment de solidarité ».
Pauline Studer, chargée de programme Suisse

À l’issue de l’atelier, chacun comprend comment ses kilomètres solidaires soutiendront des projets d’éducation et de protection au Pérou. La théorie prend vie: la Marche la transforme en engagement concret.

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