Hier, nous avons visité le projet Education adaptée en milieu rural. Notre collaboration avec ce partenaire (EACMA) arrive donc à sa fin (voir post d’hier).
Ce matin, direction Itacaré en voiture, conduite par Luciana. Je suis le co-pilote: nous ne connaissons pas le chemin pour arriver à la zone rurale où se trouve l’association Agua Doce, qui nous a soumis le projet «Vivendo e Aprendendo» dans le domaine de l’Education formelle et complémentaire en milieu rural.
Les trois nouveaux partenaires potentiels que nous visiterons ces prochains jours sont actifs dans ce même domaine.
Avec plus de 25 ans de soutien aux initiatives liées au respect des droits de l’enfant, Terre des Hommes Suisse (TdH) a acquis une certaine notoriété auprès des organisations de la société civile brésilienne. Luciana reçoit des demandes de soutien qu’elle étudie attentivement avant de les transmettre au siège de Genève pour que Sophie, à son tour, puisse les analyser en collaboration avec les bénévoles du groupe Brésil dont je fais partie.
En fonction des critères d’analyse, du budget de TdH et de notre visite actuelle, le groupe Brésil choisira un ou deux de ces trois finalistes. La collaboration commencera par le soutien à quelques actions, histoire de se connaître mutuellement. Ensuite, si la mise en oeuvre de cette première étape se passe bien, nous nous mettrons d’accord sur un projet de collaboration à plus long terme, en cohérence avec les priorités définies par Terre des Hommes Suisse dans ce pays. C’est ainsi que nous procédons pendant la phase initiale du cycle de collaboration avec nos partenaires.
Projet «Vivendo e Aprendendo», association Agua Doce
Le Brésil a connu un progrès social indéniable ces dernières années, mais en ce que concerne l’éducation, même si des avancées importantes ont été réalisées, notamment en matière d’accès à la scolarité de base, de fortes lacunes sont encore visibles, surtout en ce qui concerne la faible qualité de l’enseignement (taux d’abandon scolaire parmi les plus importants du continent). Dans les zones rurales, la situation est encore pire. Face à ce problème, la société civile s’organise et de nombreuses initiatives voient le jour.
Dans l’adversité, les êtres humains sont créatifs. Les initiatives pour améliorer l’éducation foisonnent, entre autres celle de l’association Agua Doce. Elle vise la création d’espaces d’éducation formels et informels dans une zone rurale de la municipalité d’Itacaré.
Renata, la présidente, nous explique que les membres de l’association Agua Doce sont des néo-ruraux venus du sud du pays à la recherche d’un retour à une vie plus naturelle et motivés à participer au développement local en mettant à disposition leurs multiples compétences.
Prochaine étape: Lençois, dans la Chapada Diamantina, où nous visiterons l’association Grãos de Luz.
