Le 29 octobre 2016 a eu lieu, dans le centre de ATTous à Ouaga 2000 (Burkina Faso), la cérémonie de sortie des différentes promotions coparrainées par le ministre de la jeunesse et de la formation professionnelle et la maire de l’arrondissement 12 de Ouagadougou. Avec une forte participation des groupements des femmes et des parents des élèves.
Depuis janvier 1997, ATTous met en œuvre son programme d’implication des femmes dans les métiers autrefois réservés aux hommes: mécanique deux roues, électricité automobile, électronique, tôlerie peinture. Un programme soutenu par Terre des hommes Suisse. A coté de ces métiers non traditionnels, ATTous forme les filles en coupe couture. Deux centres existent, l’un à Ouagadougou et l’un à Koudougou, qui accueillent 160 élèves. L’objectif est de permettre aux filles de diversifier leurs choix professionnel, de s’intéresser à d’autres métiers autrefois réservés aux hommes et de pouvoir se lancer en toute confiance dans le marché de l’emploi et dans l’entreprenariat.
Pour cette année 2015-2016, trois sections libèrent leurs «finissantes»:
– 51 en coupe couture
– 14 en carrosserie automobile
– 13 en électricité automobile
De cette promotion sortante, 24 sur 78 sont déjà insérés professionnellement sur le marché de l’emploi soit 29,48 %.
Dans le cadre de cette cérémonie, une exposition vente de tenues confectionnées par les finissantes en coupe couture s’est tenue sur le site d’ATTous, ainsi qu’une démonstration de montage et de démontage de pièces de motos deux roues. A également eu lieu la plantation d’arbres de manguier greffé dont l’un a été planté par la coordination nationale de Terre des Hommes Suisse.
Un message porté par la déléguée générale des élèves: la demande d’amélioration des infrastructures à CFIAM, la nécessité d’une bibliothèque, le bon fonctionnement de la salle informatique qui actuellement ne favorise pas l’apprentissage. Les élèves réalisent aussi un plaidoyer auprès des parents pour qu’ils inscrivent leurs enfants à CFIAM dans les métiers non traditionnels.
Par Léa Kaboré, coordinatrice nationale Terre des Hommes Suisse au Burkina Faso