Droits des peuples indigènes à l’ONU

Joenia de Carvalho, du peuple Wapichana, est la coordinatrice du département juridique du Cir, le Conseil indigène du Roraima, partenaire de Terre des Hommes Suisse en Amazonie brésilienne.

«Le Brésil passe par une période d’intenses manifestations de mouvements sociaux, y compris de peuples indigènes qui défendent leur droit constitutionnel de reconnaissance de leurs terres, droit qui serait mis en péril si la proposition d’amendement PEC215 est approuvée par le Congrès national. (…) Notre terre, notre sécurité, notre paix, le respect pour les droits des indigènes et l’accès à la justice est en jeu. (…) Nous demandons à ce que les lois réaffirment la priorité à la protection des peuples indigènes. (…) Dix-neuf points seront discutés au Tribunal suprême fédéral brésilien sur le cas de Raposa Serra do Sol (terre démarquée où se développe le projet de formation des jeunes indigènes soutenu par Terre des Hommes Suisse, ndlr). Il est important que les droits des indigènes soit interprétés par des tribunaux en conformité avec la Déclaration onusienne sur les Droits des peuples indigènes et la Convention 169 de l’OIT, instruments que le Brésil s’est engagé à respecter et mettre en oeuvre. (…) Le dialogue entre les peuples indigènes et l’Etat est essentiel pour faire avancer le processus.»

Première avocate indigène brésilienne, elle était invitée à Genève début juillet 2013 à l’occasion de la 6e session du Comité d’experts sur les droits des peuples autochtones à l’ONU.

Témoignage tiré du site racismoambiental, en portugais.

Pour le programme de formation des jeunes indigènes soutenu par Terre des Hommes Suisse, voir le carnet de route Amazonie brésilienne, juin 2013