Le travail et l’exploitation des enfants sont des fléaux qui privent plus de 160 millions* de jeunes de leur enfance et de leur avenir. Malgré les efforts juridiques et politiques déployés à l’échelle mondiale, le travail infantile reste une réalité tragique. La pauvreté, mais aussi les discriminations, les inégalités et certaines normes culturelles contribuent au maintien de ce phénomène, sensiblement aggravé depuis la pandémie de Covid‑19.
Les conditions de travail sont souvent très dangereuses, le salaire dérisoire et les conséquences sur leur développement physique et mental, en pleine construction, sont dramatiques et les condamnent dès le plus jeune âge à une vie de pauvreté.
En Inde, pour soutenir leur famille, les enfants des bidonvilles travaillent dans le ramassage des déchets, le tissage de tapis ou encore les carrières de pierres au lieu d’aller à l’école. Dans les campagnes, ils sont contraints de quitter leur village pour aller où il y a du travail, s’exposant ainsi aux risques de trafic d’enfants.
En Amérique latine et en Afrique de l’Ouest, l’activité minière illégale est très importante. Les enfants, plus petits et souples que les adultes sont des ressources convoitées par les exploitants. Ils sont aussi utilisés pour les besoins périphériques à la mine, comme le nettoyage des chaussures ou du matériel, la maçonnerie etc… La traite des jeunes filles est malheureusement encore une terrible réalité. Elles sont isolées de leur famille pour être sacrifiées à la prostitution en zone minière.
actions de terre des hommes suisse
Terre des Hommes Suisse s’engage à combattre ces injustices. Grâce à des partenariats locaux, nous organisons des ateliers de prévention pour informer les enfants des dangers du travail précoce et des méthodes de recrutement. Nous offrons également un soutien éducatif pour aider les enfants travailleurs à réintégrer l’école, ainsi que des programmes de sensibilisation pour changer les mentalités au sein des communautés.
*Source : UNICEF
**CID : partenaire local de Terre des Hommes Suisse en Inde.
Conformément à notre politique de protection des enfants, nous avons flouté le visage d’une photo d’enfant qui pourrait être préjudiciable, les photos ne sont pas liées aux témoignages et les prénoms ont été modifiés.