Miss Earth Suisse soutient la Marche

Shayade Hug, d’origine brésilienne, a été élue miss Earth Suisse au printemps 2014. Cette jeune femme promeut les droits de l’enfant et notamment la participation des jeunes ainsi que les actions concrètes pour un développement durable. Elle sera au départ de la Marche de l’espoir le dimanche 12 octobre prochain à Genève.

Née à Meyrin (GE), de mère brésilienne et de grand-mère amérindienne, Shayade Hug a terminé sa formation de commerce dans le canton de Berne où elle vit aujourd’hui. Son nouvel engagement comme miss Earth Suisse 2014 l’occupe à plein temps. Elle souhaite poursuivre son engagement politique pour promouvoir la participation des enfants et jeunes.

Comment voyez-vous votre rôle de miss?

Ce prix existe dans environ 90 pays, principalement dans les pays en voie de développement. Beaucoup de Brésiliennes veulent faire top modèle, moi je ne pensais jamais postuler pour ce prix! J’ai fait deux ans de politique et ce n’était pas toujours facile de faire entendre sa voix… On y parle beaucoup, mais les débats ont de la peine à atteindre les gens, les familles. Je me suis dit alors qu’en tant que miss, je pouvais rencontrer d’autres gens et aider par un autre biais! Je suis la 9e miss Earth en Suisse, sous le slogan «la beauté pour une cause!». Toutes les miss sont des ambassadrices de l’environnement, mais chacune ensuite s’engage spécifiquement pour un type de projets. Moi, c’est les jeunes et leur participation. Je ne suis pas vraiment inquiète pour l’avenir des jeunes en Suisse. Les jeunes sont si créatifs, ils savent beaucoup de choses et ils ont du cœur! Ils peuvent donner des idées que nous, adultes, nous pouvons mettre en œuvre.

Vous avez accepté d’être présente au départ de la Marche de l’espoir, le dimanche 12 octobre prochain, malgré votre agenda très chargé!

Oui, ça me semble important d’être présente pour encourager les jeunes, les motiver et pour soutenir le travail de Terre des Hommes Suisse auprès des enfants et des adolescents; en particulier cette année où la Marche s’organise pour le Brésil. Lorsque j’étais petite, à 5-6 ans déjà, je passais l’été au Brésil et je voyais les autres enfants de mon âge qui n’avaient rien, même pas d’habits. Ça me choquait! Depuis lors, j’ai envie d’aider les enfants, en Suisse et ailleurs dans le monde! C’est important que l’on ne pense pas seulement à son propre jardin, mais aussi aux autres. Agir ensemble est plus efficace pour l’être humain, mais aussi pour l’environnement. Ces valeurs, je les ai héritées de ma mère… Aujourd’hui, les parents travaillent 200% et ont plus de peine à transmettre ces notions aux enfants.

Vous prônez le «développement durable».

Bien sûr! Je recycle, j’utilise des produits naturels, je mange bio, je me déplace à vélo ou en train. Ce sont de petites choses, mais si tout le monde en fait un peu, ça fait beaucoup au final! Je me réjouis aussi de savoir que la Marche se positionne comme un événement éco-responsable, avec la récupération des déchets, l’eau potable dans des fontaines sur le parcours, etc.! Pour que les prochaines générations puissent vivre sainement, nous avons besoin d’un environnement sain! Et cela commence par la conscientisation des enfants!

Propos recueillis par Souad von Allmen, juin 2014