Des enfants ont été invités par Terre des Hommes Suisse pour planter un arbre au parc Barton (GE), qui couronne la 25e Marche de l’espoir et marque la journée internationale des droits de l’enfant.
Le mercredi 16 novembre 2016, 17 enfants, âgés de 8 à 12 ans, de la Maison de quartier des Eaux-Vives, sont invités par Terre des Hommes Suisse pour planter un arbre au parc Barton à Genève. La plantation de ce jeune hêtre couronne la 25e Marche de l’espoir qui s’est déroulée en octobre dernier à Genève. Cette année, les quelques 5500 marcheurs parrainés par leur entourage, s’étaient mobilisés en solidarité avec des enfants défavorisés de Colombie.
L’événement commence par une allocution de Doris Charollais, membre du comité de Terre des Hommes Suisse et initiatrice du projet. Elle rappelle que l’arbre, tout comme l’enfant, est à la fois fort et faible, mais «ce qui fait la véritable force, c’est l’union». L’arbre doit ainsi agir comme «un rappel, chaque année lors de la Marche de l’espoir, qu’il nous faut lutter ensemble pour que les droits de l’enfant soient appliqués partout dans le monde.»
Les enfants sont interpellés: «En fait, pourquoi c’est important un arbre?» Les réponses étaient multiples et toutes percutantes: «Parce que les animaux vivent dedans», «parce que ça donne de l’oxygène», «pour s’abriter quand il fait chaud». Le représentant du Service des espaces verts précise aussi l’une de ses fonctions essentielles : retenir la terre! Et c’est à celle-ci que les enfants s’attaquent immédiatement, armés de leurs pelles, pour mettre en terre cet arbre de l’espoir. «L’union fait la force», les enfants l’ont bien compris; après quelques minutes de pelletage, ils se mettent à deux par pelle, pour mieux finir l’ouvrage alors que la terre est dure et que le froid devient piquant.
Cet événement est également une occasion de sensibiliser les enfants à la problématique environnementale. La secrétaire générale adjointe en charge du développement durable (DIP), Claudine Dayer Fournet leur demande : «Pourquoi faut-il un développement durable?» La réponse fuse, d’une simplicité clairvoyante: «Pour qu’il y en ait pour tout le monde, et pour toujours.»
À quelques jours de la Journée internationale des droits de l’enfant (20 novembre), on interroge les enfants sur leurs droits, quels sont-ils? «Droit d’avoir une maison», «d’apprendre», «d’avoir à manger», «droit d’être aimé». Une série de droits que les enfants citent, tout en réalisant que tous n’en ont pas le privilège.
L’arbre est finalement planté. Il ne reste qu’à lui trouver un nom. De Dominique, à Bob l’espoir en passant par Gertrude, les enfants se mettent finalement d’accord sur Herbert. Un peu fatigués, ils contemplent donc Herbert et pensent aux participant-e-s des futures Marches qui, chaque année, verront grandir ce symbole d’espoir et se rappelleront à la fois la force et la fragilité des enfants à travers le monde. Longue vie à Herbert!
Article rédigé par Séverine Guex, collaboratrice Terre des Hommes Suisse, novembre 2016