Chiara, 9 ans, habite à Genève. Elle a décidé de faire don de l’argent reçu à sa communion à Terre des Hommes Suisse. Elle nous explique son geste généreux dans une interview.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire don des sous de ta communion à TdH?
Je me suis dit que cela ne servait à rien de garder les sous pour moi car je suis chanceuse, donc j’ai voulu le donner à des enfants plus pauvres que moi. J’aime bien aider les autres.
Qu’a pensé ton entourage de ton action (famille / ami-e-s)?
Ils ont dit que c’était une très bonne idée et ils m’ont encouragée. Mes amis ont contribué de tout leur cœur. Moi je les ai trouvés très généreux. Pour remercier les gens qui ont contribué, j’ai fabriqué des cœurs rouges et rose en tissu avec l’inscription «pour réchauffer votre cœur de votre geste» et je leur ai donné. Ils étaient contents je crois.
Comment as-tu entendu parler de Terre des Hommes Suisse?
J’ai participé à la vente de mouchoirs en mars et puis aussi j’ai fait la Marche de l’espoir en 2013 et 2014. J’ai beaucoup aimé. J’aime marcher. C’est pour cela que j’ai voulu aider cette association en particulier.
Qu’est-ce qui te plait dans cette association?
Le fait que ce soit des actions pour les enfants. Comme moi aussi je suis une enfant, c’est comme si j’aidais une ou un ami-e. Ça me parle plus, du coup.
Pourquoi les projets en Bolivie particulièrement?
Quand j’ai participé à la vente de mouchoir, j’étais avec Laurence qui travaille à Terre des Hommes Suisse. Elle m’a dit qu’elle allait partir en Bolivie pour rencontrer les partenaires de là-bas. Elle m’a dit qu’à son retour elle me parlerait des projets et des enfants qu’elle aura rencontrés. C’est plus concret pour moi, car je vais avoir des détails sur comment les enfants vivent, ce qu’ils mangent, ce qu’ils font.
Que voudrais-tu dire aux enfants qui te lisent et qui souhaitent faire la même démarche que toi?
Vous devez contribuer aussi! Commencez par participer à la vente de mouchoirs ou à la Marche de l’espoir. Et puis après, vous pouvez donner des sous d’un anniversaire par exemple. Ensuite, quand vous serez plus âgé, vous pourrez aider sur place. Moi j’aimerais bien plus tard aller voir concrètement comment cela se passe sur le terrain.
Souhaites-tu ajouter quelque chose?
Dans mon école, il y a aussi des enfants réfugiés et je vais à leur rencontre pour les aider. On leur a apporté des vêtements, des draps chez eux et ils étaient contents.
Propos recueillis par Laure Heurtier, juin 2016