Au cœur de nos stratégies de prévention se trouve la conviction que les communautés ont le pouvoir de protéger leurs enfants. Nous développons des environnements protecteurs à travers les clubs d’enfants, les écoles et autres espaces sécurisés. En fréquentant ces lieux, les enfants réduisent leur exposition aux violences familiales, au recrutement par des groupes armés ou aux risques de mariages précoces.

 
Une dimension essentielle de notre travail est l’autoprotection: nous enseignons aux enfants à reconnaître les situations dangereuses et à activer les mécanismes d’alerte. À travers des formations adaptées à leur âge, ils apprennent à protéger leur intégrité physique et émotionnelle, renforçant leur résilience face aux défis qu’ils rencontrent. 

Nous organisons également, au Burkina Faso par exemple, des espaces de dialogue réguliers sur les droits de l’enfant auxquels plus de 200 groupes de parents ont participé l’an dernier. Ces rencontres permettent aux adultes de découvrir des alternatives aux pratiques éducatives violentes. Les «Cellules Communautaires de Protection» continuent leur travail essentiel malgré l’insécurité grandissante, sensibilisant les communautés et alertant en cas de danger.

 
Dans les contextes de crise, notre action s’adapte aux urgences. En Haïti, où la violence des gangs a déplacé des milliers de familles, nous avons formé près de 300 enfants aux gestes de premiers secours. Au Burkina Faso, nos «Espaces Amis des Enfants » sont devenus des lieux de sécurité pour plus de 5600 enfants déplacés, offrant un cadre où les traumatismes peuvent s’exprimer et commencer à être pris en charge, à travers des jeux, des activités artistiques et un accompagnement personnalisé.