Après avoir traversé le Sahara et la Méditerranée à 17 ans, Farah s’apprête à publier un livre. Dans la valise d’un migrant, il y a aussi de l’optimisme, beaucoup d’ambition et un potentiel insoupçonné.
Après avoir traversé le Sahara et la Méditerranée à 17 ans, Farah a charmé le Parlement européen, bon nombre d’ONG et d’organisations internationales, et s’apprête à publier un livre. Dans la valise d’un migrant, il y a aussi de l’optimisme, beaucoup d’ambition et un potentiel insoupçonné.
Il ne veut surtout pas de pitié. Son credo à lui, c’est courir après ses rêves. Il en a déjà réalisé quelques-uns: les magazines le dévoilent en couverture, des politiciens européens le plébiscitent, les ONG se l’arrachent. Lui, c’est Farah Abdullahi Abdi, pas tout à fait 20 ans, tignasse afro stylisée, pantalon corsaire et veste en cuir bordeaux. Signe particulier: il a traversé la Méditerranée dans l’un de ces bateaux bardés de réfugiés qui font les gros titres des journaux. La Méditerranée, c’est l’étape la plus courte, mais la plus dangereuse, d’un périple migratoire incertain. Il a aussi été emprisonné cinq fois en Libye, torturé. C’était en 2012, il n’avait alors que 17 ans. Mais, il le répète, il ne veut pas de pitié, juste vivre sa vie, ses rêves, écrire et parler.
Lire ici l’article intégral rédigé par Elena Sartorius, collaboratrice à Terre des Hommes Suisse, publié dans la rubrique Contrechamps du journal Le Courrier, le 18 août 2015.
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